Le risque de maladie cardiovasculaire est augmenté de 25% chez les personnes qui subissent le tabagisme d’autrui, en comparaison de celui encouru par les non-fumeurs qui n’y sont pas exposés.
Différents facteurs sont invoqués pour expliquer cet accroissement du niveau de risque chez les non-fumeurs exposés à la fumée des autres. En premier lieu, une augmentation de la fréquence cardiaque en état d’imprégnation tabagique, mais aussi l’élévation de la tension artérielle et du taux de gaz carbonique.
Il semblerait aussi que les non-fumeurs exposés au tabac encourent un certain nombre de modifications de leur métabolisme : l’agrégation plaquettaire -l’un des facteurs commandant les fonctions de coagulation sanguine- et le profil des lipides sanguins seraient ainsi altérés. Quoi qu’il en soit, le niveau de risque paraît croître en fonction de l’intensité et de la durée du tabagisme passif.
Source : Destination Santé