En finir avec les accidents d’exposition au sang

Un député de l’Hérault vient de déposer une proposition de loi visant à protéger le personnel soignant des risques de contamination par accident d’exposition au sang (AES). Car il en surviendrait… près de 150 000 chaque année en France.

Avec à chaque fois des risques de transmission d’infections bactériennes ou virales potentiellement graves ou mortelles, comme le SIDA, l’hépatite B ou C… Les trois-quarts de ces accidents surviennent lors d’une piqûre, 10% suite à une coupure et 13% par projection, dans les yeux notamment.

Comme l’explique Jacques Domergue, le parlementaire à l’origine de la proposition, « les AES font peser un risque d’infections graves et parfois mortelles sur le personnel soignant. Certaines catégories de personnels, comme les infirmières ou les aides soignantes, sont particulièrement exposées alors qu’il a été démontré que l’utilisation de matériel sécurisé divisait par quatre le risque de blessures ». A condition que ce matériel soit utilisé, ce qui n’est pas constamment le cas.

Sa proposition de loi vise donc à insérer dans les codes du travail et de la santé publique, des mesures de protection particulières pour généraliser l’usage de matériels sécurisés. Autrement dit, rendre obligatoire des dispositifs qui recouvrent une aiguille lorsqu’elle est retirée du corps du patient.

  • Par destination Santé
  • Source : SNITEM, GERES, proposition loi de Jacques Domergue