Le harcèlement vrai suppose la mise en place de techniques, de procédures qui sont relativement faciles à observer de l’extérieur du groupe au travail. Ce qui est à examiner, c’est la relation du pouvoir entre les personnes, les possibles désaffiliations du groupe même momentanées, les diverses surveillances ne laissant plus de temps à soi, la nature des travaux nouvellement commandés à la personnes.
Les relations :
- ni bonjour, ni au revoir, ni merci…
- tutoyer sans réciprocité
- injures publiques, sexistes, racistes
- niveau verbal constamment élevé
- couper la parole
- critique systématique
- regard méprisant
- absence de communication verbale (faire dire, noter…)
- bousculer, frapper
Isolement :
- nouveaux horaires
- omission d’informations
- laissé seul, mangé seul, boire seul, marché seul
- ordre de ne plus communiquer avec les personnes harcelées
La surveillance :
- être l’objet de contrôles que les autres n’ont pas à subir (absence de poste, affaires personnelles, contrôle des communications téléphoniques…)
Au travail :
- des ordres contraires, rapides et brefs
- la recherche de la perte de sens
- la déqualification des actes de travail
Si vous reconnaissez être l’objet de mesures précédemment décrites, vous pouvez être dans le cas de salarié harcelé.
Ce qu’il faut faire :
- Ne pas dénoncer trop vite le harcèlement moral, car il pourrait s’en suivre une modification du traitement qu’il vous est réservé.
- Prendre un temps de réflexion.
- Aviser le médecin du travail qui doit garder le secret professionnel.
- Aviser les membres du CHSCT ou un délégué du personnel
- Vérifier vos relations avec vos divers interlocuteur
- Préserver la susceptibilité, la moralité de chacun pour éviter les blocages
- Repérer les enjeux
- Faire repérer les agissement par des témoins
- Garder les preuves, mots écrits, photos, témoignages…et agissez, dénoncez, directement aux dirigeants de l’entreprise. Si cela ne suffit pas, voyez votre médecin ou votre avocat. Sur Internet, vous trouverez également des aides efficaces.