La Cnil autorise la recherche en biométrie

Le 18 janvier 2007 dernier, la Cnil a, pour la première fois, autorisé la mise en œuvre de deux programmes de recherche dans le domaine de la biométrie qui vont permettre à la Commission d’obtenir des informations sur ces technologies.

Ces projets tests, qui reposent tous les deux sur une base de données biométriques s’appuient sur le volontariat des participants. La Cnil a considéré qu’il n’existait « pas de risques particuliers pour la protection des libertés et des droits fondamentaux de la personne » dans le cadre de ces programmes.

  • Le premier de ces projets est nommé « Techno Vision » et organisé par l’université d’Evry Val d’Essonne avec le soutien des ministères de la Recherche et de la Défense. Il s’agit d’une part de constituer une base de données « multimodales », avec images de visages en deux et trois dimensions, de l’iris, ainsi que des enregistrements de visages parlant. Et d’autre part, d’éprouver les systèmes de reconnaissance mis au point par d’autres laboratoires de recherche publics ou privés.
  • L’autre projet est 3DFace, un projet de Sagem Défense inscrit dans le cadre du programme IST (Technologies pour la société de l’information) de la Commission européenne. Avec 11 autres partenaires, il a pour objectif d’améliorer le niveau de performance des dispositifs de reconnaissance du visage en trois dimensions et d’assurer la sécurisation des données biométriques.
  • Source : CNIL