L’un des plus grands spécialistes du tabagisme passif affirme que même les systèmes d’extraction de fumée les plus puissants ne permettent pas d’éliminer tous les composants de la fumée de tabac. Mieux vaut donc des endroits totalement non-fumeurs !
« Les établissements qui s’équipent de matériel dernier cri (et qui) pensent protéger leurs clients et leurs employés de la fumée des autres se trompent », affirme le Pr James Repace, de la Tufts University, aux Etats-Unis. « L’interdiction totale de fumer dans les lieux publics est bien la seule option valable pour protéger la santé des non-fumeurs ».
Cette réflexion introduit en fait les notions de qualité de l’air, à la fois perçue et réelle. Avec des systèmes ultra-perfectionnés d’extraction de fumée, vous aurez la sensation que la qualité de l’air est satisfaisante. Vous ne sentirez plus l’odeur du tabac. Or comme le souligne Repace, certains des composants toxiques de la fumée de tabac seront néanmoins toujours présents. Et cela, c’est la qualité de l’air réelle…
Rappelons qu’après 10 ans de recherches, le Dr Paolo Boffetta du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS, à Lyon, a été le premier à prouver en 1998 le danger du tabagisme passif. Lequel est à l’origine de 5 000 morts chaque année en France !
Source :
- Fall, 31 octobre 2006 – Catherine Perarnaud – FOTOLIA
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