PEKIN (AFP) – Pékin, au bord de la paralysie en raison du nombre croissant de véhicules, prévoit d’agrandir son métro à 561 km de lignes en 2020, ce qui ferait de son réseau le plus grand au monde devant celui de Londres, ont rapporté les médias chinois lundi.
La capitale chinoise, dotée actuellement d’un réseau de 115 km, dont 54 km en souterrain, avec deux lignes de métro et deux lignes de train inter-urbain, se verra doter d’ici aux jeux Olympiques de 2008 de trois autres lignes souterraines.
Selon les médias chinois, l’objectif est d’arriver à 273 km en 2010 et à 561 km en 2020 pour tenter de persuader les habitants d’utiliser les transports en commun.
“Lorsque les Pékinois se trouvent dans le centre-ville, nous voulons qu’ils puissent se déplacer facilement en empruntant les transports publics plutôt que de prendre leur voiture”, a indiqué Liu Xiaoming, chef adjoint du service de la circulation de la ville, cité par l’agence semi-officielle Nouvelles de Chine.
Aucun détail financier n’a été donné par les médias chinois.
Les autorités prévoient également de mettre en place 300 km de lignes de bus spécialisées pour décongestionner les rues envahies par quelque 2,78 millions de véhicules enregistrés, dont 1,97 million de voitures privées.
Chaque jour, 1.000 nouvelles unités viennent rejoindre le parc automobile.
Sur les 15 millions de Pékinois, plus de 4,1 millions ont le permis de conduire.